Muttergottesstatu

1859 - 2018

Statu huet misse weinst dem Biergbau 2x verreckelt gin.

 

Op deser Seit fand der Fotoen aus Privatsammlungen

an aus der Brochür

150 Joër Muttergottesstatu

zu Rolleng 1859 - 2009

 

Dei aus der Brochür sin vun D’Fotoën hu geknipst: André BETTINGER, Pierre FOURNÉ, Robert FOURNÉ, Sammlung Charly HAUSEMER, Charles STERPENIG, Famill STOFFEL, Famill WIRTZ D’Foto vum viischten Deckel ass vum Pierre FOURNÉ. Den hënneschten Deckel vun der Broschüre weist eng Zeechnung vum Paschtouer J.B. REICHLING (Brudderschaftsregëster 1859).


Abbé Jean-Baptiste Reichling

Nofolgenden Artikel ass eng 1. Keier an der Brochure 125 Joer Poar - 50 Joer Kiirchegesang Rolleng 1985 publizeiert gin.

Texte: Joseph COLLETTE

 

La Statue de l'lmmaculée Conception sur le Titelberg à Lamadelaine

 

L’érection de monuments d’art religieux dédicacés à une dévotion particulière se rattache le plus souvent au Souvenir d’hommes de l’oi respectables et pieux.

A Lamadelaine, la statue de l’Immaculée Conception de la sainte Vierge Marie, placée à l’extrême pointe du l’lanc nord-ouest du Titelberg, dite Muttergottesknippchen, est l’oeuvre du vénérable abbé Jean- Baptiste REICHLING, curé de la paroisse du 30 avril 1857 au 12 octobre 1862. Jean-Baptiste REICHLING était né septième de neuf’ enfants le 9 août 1826, de Antoine REICHLING, cultivateur et receveur communal, et de Anne-Marie ELERINGER, son épouse, à Hondelange, dans l’actuel Luxem­bourg beige.

D’abord élève du petit séminaire de Bastogne, puis du séminaire de Verdun, il fut ordonné prêtre le 14 juin 1851, et préposé à la cure de Réchicourt, près de Spincourt (Meuse), dans le diocèse de Verdun. Nommé curé à Loison, en 1854, il s’y distingua par son zèle ardent envers les indigents et les inl’ectés du choléra. En 1856, lors de la procession clôturant l’octave de Notre- Dame, à Luxembourg, il prit la résolution de retourner dans sa patrie pour être plus proche de ses parents et mieux pouvoir se vouer au culte de la Sainte Vierge Marie.

L’abbé REICHLING témoignait vraiment d’une grande al’l’ection pour la sain­te Vierge. Cette dévotion prol’onde, il la devait en partie à sa mère, une l’emme pieuse, qui, en ses jeunes années, avait été éduquée à l’abbaye de Notre-Dame de Clairel’ontaine, l’ancien centre d’adoration mariale du pays d’Arlon, où la Vierge Marie était vénérée depuis le 13e siècle.

A cette époque, le culte de la sainte Vierge venait précisément de prendre une ampleur toute nouvelle. C’est ainsi qu’en présence des plus hauts dignitaires de l’église catholique romaine, rassemblés le 8 décembre 1854 à la basilique Saint-Pierre, à Rome, que le pape Pie IX avait solennellement déclaré le dogme de foi de l’Immaculée Conception de la Mère de Dieu, exempte du péché originel. Le même jour, plusieurs corporations religieuses prirent naissance, entre autres la compagnie des «Missionnaires du Très-Saint Coeur», fondée à Issoudun (Indre), dans l’évêché de Bourges, dont l’«Archiconfrérie du Très-Saint Coeur de Notre-Dame» allait se propager dans le monde entier.

Le 15 septembre 1857, peu de temps après son installation à Lamadelaine, Jean-Baptiste REICHLING fut autorisé par le provicaire apostolique Nicolas ADAMES, à fonder une confrérie nommée: ARCHICONFRÈRIE DU TRÈS-SAINT ET IMMACULÉ COEUR DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE POUR LA CONVERSION DES PÉCHEURS (Archiconfraternitas sanctissimi et immaculati cordis B. V. Mariae pro conversione peccatorum).

Une transcription du texte intégral des documents accordant cette fondation nous est conservée aux archives de la paroisse gràce à la plume de l’abbé REI­CHLING, et l’igure aux premières pages du registre de la confrérie, derrière le frontispice orné d’une gracieuse Vierge à l’enfant, qu’il avait achevé de dessiner en 1859.

Aux pages suivantes du manuscrit, une liste détaillée fait état des nombreuses inscriptions à la confrérie, au total 237 personnes. Depuis le jour de la fondation jusqu’au 3 septembre 1858, on comptait 197 adhérents, la plupart originales de Lamadelaine (174), mais également des membres provenant d’autres villages, notamment de Rodange (5), Pétange (1), Linger (1), Clemency (2), Sprinkingen (2) et Schouweiler (1), ou de villages situés dans le Luxemburg belge, tels que Athus (2), Hondelange (8) et Barnich (1). Du 4 septembre 1858 au 3 mars 1861, l’effectif fut encore accru de nouveaux fidèles venant de Lamadelaine (33), Linger (2), Bascharage (1), Hautcharage (1), Fingig (1) et Koerich (2).

Parmi cette association pieuse, nous remarquons en premier lieu la présence de la chère mère du fondateur, Anne-Marie ELERINGER, épouse REICHLING, si dévouée à fadoration de la Sainte Vierge, ainsi que d’autres personnes de Hondelange, appartenant à sa proche famille.

A Rodange, village avoisinant au parier lorrain, le curé francophile avait bien sûr gagné les sympathies de la population. Du mois de juin au mois de septembre 1857 il administrait en même temps cette paroisse; il le faisait encore de décembre 1861 à mars 1862. En 1860, il était cité premier dans le joumal «Luxemburger Wort» pour avoir aidé à combattre un incendie à Rodange. Ses relations y semblaient être étroites, car il n’ avait pas hésité de rédiger un essai succint sur sainte Amalberge, la noble patronne de Rodange, une oeuvre édifiante, imprimée en 1866.

Le 12 octobre 1862, Jean-Baptiste REICHLING fut nommé curé à Nieder­schieren, près d’Ettelbruck. Humble de coeur, il se dépensa début avril 1866 au service des cholériques à Diekirch, ville particulièrement touchée par l’épidémie, pour devenir à la fin victime de son propre dévouement. II expia en odeur de piété le 12 avril 1866 au presbytère de Niederschieren.

En cette année terrible, le choléra sévit partout dans le pays. Même à Lamadelaine, on n’échappait pas à la fatalité du mal. Epris de frayeur par les atrocités du fléau, les paroissiens inquiétés pélérinaient chaque soir en procession auprès de la statue en implorant le secours divin à haute voix.

La confrérie de l’Immaculé Coeur de Marie, toujours restée sans nouveaux membres depuis le départ de son fondateur, connut alors un essor inattendu. Le jour de l’Assomption 1866, vingt paroissiens du petit village se laissèrent inscrire dans le registre de la confrérie. Sept autres personnes suivirent le 1er mars 1870. Enfin, une demière vague de trente adhérents fut encore notée la veille de l’Assomption 1881. Mais une fois le calme rétabli, la confrérie sombra définitivement dans l’oubli.

 

La statue de la Sainte Vierge

Plutôt que de se contenter de la propagation de la confrérie aux niveaux paroissial et regional, l’abbé REICHLING visait à consolider la dévotion mariale en édifiant dans sa paroisse un prestigieux monument à la gloire de la Mère de Dieu.

Le 1er mai 1859, fête symbolique inaugurant le mois de Marie, il procéda à la bénédiction d’une superbe statue de l’Immaculée Conception, aménagée dans un petit jardinet de fleurs, au milieu de deux tilleuls, sur la pente nord-ouest du Titelberg, au lieu-dit Op der Koepgen.

L’exécution de cette oeuvre sublime avait été confiée à l’artiste MICHEL, architecte-statuaire à Longwy, comme fatteste rinscription lapidaire Michel à Longwy, gravée discrètement sur la contremarche arrière de la base du monument.

Le monument se compose d’un empilement de plusieurs blocs en calcaire coquillier de la région (pierre blanche). La base moulurée supporte un socle galbé en talon droit, lequel est séparé du piédestal de la statue par un profil très prononcé, où l’on dépose les fleurs de champs, cierges et autres ex-votos.

Le piédestal comprend un fût rectangulaire aux faces latérales entaillées, un profil ornemental bombé, un élément de transition galbé en talon renversé et un entablement octogonal creux avec motif cruciforme en bande, couronné par la statue de la sainte Vierge.

Les différentes faces du socle, décorées de feuillages comiers, possèdent des motifs centraux de caractère allégorique. Au milieu de la surface principale, au-dessus d’une inscription latine partiellement altérée, est représenté l’ Agneau de Dieu, assis sur un livre sacré. Sur chacune des deux faces latérales on distingue un encensoir et sur la surface postérieure figure le triangle de la sainte Trinité.

Le fût rectangulaire porte une dédicace en latin, avec lettres numérales, jadis colorées de bleu, mais devenues partiellement illisibles sous feffet des intempéries.

Cette inscription se termine par le nom Reichling. Un autre verset latin se trouve gravé sur le dos du fût. De plus, des traces de caractères, visibles sur le bord supérieur de la face latérale droite, suggèrent que l’entaille y fut appliquée pour effacer une inscription.

Au-dessus du profil bombé à fleurs stylisées chaque face galbée de l’élément de transition contient, à l’intérieur de son cadre qui touche vers le haut à un filet de perles, un groupe de trois têtes d’angelots.

La comiche de l’entablement, formant le dessus de la frise au motif cruciforme, est omée d’une bande d’oves en quart-de-rond.

La gracieuse Immaculée est représentée debout, vêtue d’une tunique aux plis parallèles et rectilinéaires, le manteau largement ouvert par ses mains éploiées, avec lesquelles elle dispense les gràces au monde. D’allure triomphante, elle terrasse de son pied droit le serpent devin du paradis, couché sur l’hémisphère terrestre. Sa tête, légèrement inclinée en avant, possède un visage d’une beauté sereine, dont l’oval plein, les lèvres fines et la fossette du menton rappellent des éléments caractéristiques à l’ancienne tradition statuaire de la Champagne méridionale. Les yeux, très prononcés, presque globulaires, que l’on rencontre surtout dans la sculpture figurée de l’art funéraire régional d’époque, ne font que souligner l’expression clémente du regard de la Vierge.

De conception classique, avec influences propres aux 17e et 18e siècles et riche en motifs décoratifs, ce monument prodigieux s’inscrit parfaitement dans les règles d’art de la sculpture française du temps de Napoléon III.

L’emplacement, sur lequel le monument se dressait à l’origine, était situé au sein d’une concession minière que la commune avait attribuée à Pierre GIRAUD directeur de l’usine de Lasauvage, pour une durée de 70 ans. Le 1er avril 1859, Jean-Baptiste REICHLING avait obtenu du maitre de forge GI­RAUD Paccord formel que le terrain carré de 16 m2 de surface, qui entourait le monument, resterait non exploité jusqu’à l’échéance du terme de la concession.

Dans la biographie de l’abbé REICHLING, publiée en 1866 après son décès prématuré, le professeur Antoine NAMUR fit observer qu’au Titelberg la Sta­tue de la Vierge avait remplacé les idoles que les païens y adoraient à l’époque romaine. En effet la Situation de la statue, déterminée en bon augure par le curé de Lamadelaine à un endroit élevé, marqué par la présence d’importants débris d’urnes funéraires gallo-romaines du cimetière nord-ouest du Titelberg, corrobore l’impression qu’elle eut répondue à une signification très spécifique.

Chaque dimanche, après les vêpres, l’abbé REICHLING montait en procession avec les jeunes du village, suivi de nombreux adultes, auprès de cette statue.

Mais déjà en 1885, l’instituteur Paul HUMMER, homme de lettres originaire de Rodange, déplorait l’aspect désolant du jardinet, où les mauvaises herbes poussaient à côté des fleurs et où la jolie haie d’aubépine était dépérie.

Plus tard, l’extraction progressive du minerai de fer à ciel ouvert suscitait encore à deux reprises le transfert de la statue à un autre endroit de la pente.

Aujourd’hui, ce précieux chef-d’oeuvre de Part spirituel, non encore classé, se situe sur une terrasse qui plonge sur une vue pleine de charme à Pextrémité orientale de Péperon Géihen Honger, appelée à juste titre Muttergottesknippchen.

emm 1900

1917 - Muttergottesstatu ass emzäunt vun enger Pallissad. (Collectioun Charly Hausemer.Deifferdang)



emm 1930



Le sculpteur Jean-Pierre Michel

Le sculpteur de la statue de l’Immaculée Conception fut l’architecte Jean-Pierre MICHEL à Longwy. De plus il était capitaine des sapeurs-pompiers. Inconnu à la mairie de Longwy et au centre des sapeurs-pompiers à Lexy, l’in­ternet (www.culture.gouv.fr) a quand même divulgué trois de ses travaux: II a dessiné les plans pour l’agrandissement respectivement la reconstruction des églises paroissiales Sainte-Geneviève à Réhon, Assomption-de-la-Vierge à Thil (près d’Audun-le-Tiche) et Nativité-de-la-Vierge à Villerupt.

Jean-Pierre MICHEL décéda le 19 avril 1861 à l‘age de 64 ans. II fut enterré au cimetière de Longwy-Haut où on lui érigea un monument à sa mémoire.

Feier op der Muttergottesknippchen

+- 1938

1948





Restauratioun 2009

Robert FOURNÉ und René KLEIN


Die Restaurierung

Die Mariensäule aus heimischem Muschelkalk war an ihrem luftigen Standort den Angriffen von Wind und Wetter ausgesetzt. Natürliche Ablagerungen und industrielle Staubpartikel taten das Ihrige, um dem Kunstwerk seine ursprüng­liche Schönheit zu rauben.

Es fanden sich im Laufe der Jahre aber immer wieder Freiwillige ein, die mit Bürsten bewaffnet, dem angesetzten Moos und Staub zu Leibe rückten, und zur 130-Jahrfeier im Mai 1989 hatten die Gemeindeverantwortlichen eine Reinigung der Bildsäule vornehmen lassen. In letzter Zeit drohte die Statue in Vergessenheit zu geraten. Schmutzig grau und mit Moos bedeckt, von Passanten kaum beachtet, stand sie ohne Glanz in der Nähe des modernen Aussichts­turmes. Wohl gab es Stimmen, die meinten, es müsste „etwas geschehen”, es war aber Norbert PIERRE der seinen Willen bekundete, die Statue auf seine Kosten durch eine spezialisierte Firma reinigen zu lassen. Damit hatte er eine wahre Kettenreaktion ausgelöst! Die Mitglieder des Kirchenrates, die diese Absicht vernommen hatten, waren sich jedoch schnell einig: es sollte nicht bei der Reinigung bleiben; eine richtige Restaurierung wäre ins Auge zu fassen, zumal der 150. Jahrestag der Einweihung ins Haus stand.

Es darf ebenfalls nicht vergessen werden, dass der ehemalige Standort der Statue mitten im Erztagebau und ihre Versetzung innerhalb des Geländes an ihr Spuren hinterlassen hatten.

Nun stellte sich die Frage: wer ist zuständig und soll, darf oder muss was unternehmen? Die Initiative zur Aufstellung der Statue im Jahre 1859 war vom damaligen Pfarrer J.B. REICHLING ausgegangen. Die finanzielle Unterstüt­zung fand er größtenteils bei seinen Pfarrangehörigen. Die Pfarrei Rollingen fühlte sich als deren Nachfolger zuständig, und somit war der Kirchenrat ge­fordert.

Was kostet eine solche Restaurierung? Der Kirchenrat versuchte vergeblich ein Angebot von einer bekannten luxemburgischen Firma zu erhalten! Gott sei dank gibt es ein Buch mit „Gelben Seiten”. Aufschlagen und Anrufen. Zwei Steinmetze wurden angerufen, sahen sich die Statue an und schickten weinige Tage später ihre Angebote. Die Preise waren fast identisch. Ausschlaggebend für den Zuschlag war schließlich, dass Herr Henning WIRTZ sein Angebot ausführlicher vorlegte, was auf eine sorgfältigere Analyse des Zustandes der Säule schließen ließ.

Das Betonfundament, auf welchem die Säule steht, ist zwar solide, seine Ober­fläche aber muss aufgearbeitet werden. Mit dieser Arbeit wurde der lokale Bauunternehmer Toni RANTE betraut, der zugleich ein Angebot zur Neuge­staltung des Vorplatzes mitreichte. Da diese Arbeiten das Gesamtbild des Ortes aufwerten würden, wurde dieser Vorschlag einstimmig begrüßt und gutgeheißen. Die Gesamtkosten werden sich auf etwa 12.000 € belaufen.

Zur Restaurierung der Statue und zur Organisation der 150 Jahrfeier wurde eine Arbeitsgruppe nach bereits bewährtem Schema gebildet: der Kirchenrat und jeweils zwei Vertreter der katholischen Vereine, die da sind: Oeuvres Paroissiales, der frühere Pfarrrat, der Kirchenchor, Fraen a Mammen, und zusätzlich zwei Vertreter des Rollenger Interesseveräin, der für den Unterhalt des Platzes zuständig ist und dem wir ganz herzlich für seine Mitarbeit danken.

Die 150 Jahrfeier sollte so nahe wie möglich am 1. Mai, dem Einweihungstag im Jahre 1859, gelegen sein. Bedingt durch die Erstkommunionfeier in unse­rer Pfarrei am 3. Mai wurde der 9. Mai gewählt. Diese Datum fällt ausserdem in die Muttergottesoktave in Luxemburg.

Gegen Ende 2008 wurde ein Spendenaufruf an ehemalige Rollinger und Freunde unserer Pfarrei verschickt, der ein großes Echo fand. Auch ein Flugblatt, das an alle Rollinger Haushalte zu Beginn des Jahres 2009 verteilt wurde, löste eine Spender­flut aus. Zusagen zur finanziellen Unterstützung erreichten uns von der Gemeinde­verwaltung Petingen und vom Kulturministerium. Die Gemeindeverwaltung schlug außerdem die Beleuchtung der Statue vor: die Scheinwerfer werden von einem Stromkabel gespeist, das vom Wasser­reservoir aus verlegt wird.





Fotoen vun Haut



Annekdoten a Geschichten iwert Muttergottesknippchen

Gesammelt von Robert FOURNÉ und Jean LAMESCH - 2009


Muttergottesknippchen: Überliefertes und Erlebtes

Von seinem Vater wusste Albert LIPPERT aus dem Anwesen in der Bergstraße, Mitglied der Rollinger Kirchenfabrik von 1960 bis 1995, dass ein Mann mit einer Handfeuerwaffe auf die eine, noch intakte Hand der Muttergottesstatue gezielt hatte. Als er abdrückte, explodierte die Waffe in seiner Hand.

Laut Catherine BIVER aus dem Hause a Marschalls in der Brunnenstraße schoss ein Mann mit einem Gewehr auf beide Hände der Statue. Dass der Mann später verunglückte, wurde als Strafe für seine Tat empfunden.

Nach dem Tod ihres neunzehnjährigen Sohnes Francis ließ Anna MARCHETTI- WEISGERBER (1891-1965) aus der Bergstraße die Hände der Statue auf eigene Kosten restaurieren. Der kunstfertige Bauunternehmer Natale SARTI aus der unteren Bahnhof Straße befestigte Klumpen aus Mörtel an den Armen der Statue und formte daraus neue Hände. Die Arbeit dauerte mehrere Tage und geschah in den ersten Jahren des 2. Weltkrieges.

Nachdem der Gauleiter Simon am 30. August 1942 die Zwangs­rekrutierung der jungen Männer proklamiert hatte, sollten 32 Rollinger (siehe Tafel Ons Jongen im Freizeitzentrum) zum Wehrdienst eingezogen werden. Dies bedeutete höch­ste Lebensgefahr für die meist in Russland eingesetzten Sol­daten, für die Refraktäre und für die Gefangenen im KZ.

Viele Mütter pilgerten in den Kriegsjahren hinauf zur Statue, um der Muttergottes ihr Leid zu klagen und für das Leben und die Gesundheit ihrer Söhne zu beten.

Am 9. September 1944 kurz vor Mittag rollten die ersten amerikanischen Panzer über den luxemburgisch-belgischen Grenzposten bei der Attemer Knupp vorbei und begannen mit der Befreiung unserer Heimat. Am 10. September führte die Rollinger Feuerwehr eine große Prozession an, die sich zur Muttergottesknippchen bewegte. In einer ergreifenden Dank­sagungsfeier, an der sich trotz schlechten Wetters sehr viele beteiligten, wur­den Ansprachen vom Präsidenten der Nationalunioun und vom Pfarrer Nicolas SEYWERT gehalten. Die Société Chorale umrahmte die Feier mit luxembur­gischen Liedern.

René REISER aus der Bahnhofstraße und Klos SCHMITZ aus der Kirchstraße bestiegen in den Nachkriegsjahren (bis 1949) in der Weihnachtsnacht mit ihren Trompeten die Knippchen. Wenn die Gläubigen nach der Mittemachtsmesse die Kirche verließen, erfreuten die zwei Musiker die Kirchgänger mit bekann­ten Weihnachtsliedem.

Der Vorarbeiter Josy HENGEN aus dem Café a Baacher unweit der Kirche und sein Arbeitskollege Marcel BANTZ aus Rodingen fertigten an ihrem Arbeits­platz in der Rodinger Hütte einen Heiligenschein für die Muttergottesstatue an. Danach bohrten sie kurzerhand ein Loch in den Hinterkopf der Statue und be­festigten die mit Glühbirnen versehene Aureole. Vom Café aus verlegten sie eine elektrische Leitung. So konnten die Rollinger anfangs der 1950er Jahre in der Dunkelheit die beleuchtete Statue bewundern.

Jahre später ließen die Gemeinde väter vom Elektrikermeister Camille ALLARD aus Rödingen einen Scheinwerfer im Garten des Hauses a Baacher und einen zweiten auf der Muttergottesknippchen aufstellen. Sie beleuchteten während der Kirmes, welche am Sonntag nach dem 22. Juli, dem Fest der hl. Magdalena, gefeiert wird, die zwei Rollinger Sehenswürdigkeiten: die Kirche und die Mutter­gottesstatue.

Der Bäckermeister Neckel FOSTIER (1914-1980) aus der Großstraße ging täglich am Morgen mit den Aschen aus dem Backofen den steilen Pfad zur Anhöhe hinauf. Oben pflegte er den kleinen Vorplatz, die Sträucher, Hecken und das Blumenbeet vor der Statue. Herr FOSTIER, der regelmäßig nach Lourdes pilgerte, machte von der Pflege der kleinen Anlage nicht viel Aufhebens. Die wenigsten Einwohner wussten von seinem täglichen Pilgergang.

An einem 1. Mai der 1950er Jahre las Victor WOLFF, Rollinger Pfarrer von 1947 bis 1960, morgens eine feierliche Messe auf der Anhöhe. Das Hochamt war vom LCGB, der christlichen Arbeitergewerkschaft, bestellt worden. Diese Messe stand in direkter, vielleicht gewollter Konkurrenz zu der grossen Arbeitermani­festation des LAV (heute OGBL). Einige Rollinger waren davon jedenfalls nicht begeistert. Es blieb anscheinend bei dieser einmaligen Messfeier am 1. Mai.

Während den Sommermonaten fand unter demselben Pfarrer eine Andacht vor der Statue statt.

Sogar der Rodinger Pfarrer Eugène LEY (1945-1960) feierte einen Gottes­dienst für seine Pfarrkinder, vor allem für die Nidderréidenger, vor der Statue.

Jos SCHMIT, Pfarrer in Rollingen von 1960 bis 1970, plante die Muttergottes­statue durch eine Statue der Muttergottes von Fatima zu ersetzen. Dieser Plan löste Empörung bei der Bevölkerung aus. Es gelang dem Küster Alphonse SIEGFRIED aus der Kirchstraße den Pfarrer umzustim­men. Die bereits gekaufte Statue der Muttergottes von Fatima steht jetzt im früheren JOC-Saal unter der Kirche.

Im Jahre 1989 bei Gelegenheit des 130. Jubiläums ließ die Ge­meindeverwaltung die Statue reinigen und den Vorplatz in­stand setzen. Vergessen wir nicht, dass im Laufe der Jahre zahlrei­che Rollinger Privatpersonen immer wieder die Statue säuber­ten.

Am Vorabend des Festtages Christi Himmelfahrt wurde während vielen Jahren, wenn das Wetter es erlaubte, die Messe auf der Muttergottesknippchen gefeiert. Nach dem Gottesdienst begaben sich die Gläubigen in einer Lichter­prozession mit Rosenkranz­gebet zurück zur Pfarrkirche. Die letzte Feier auf dem Berg fand noch unter Pfarrer Edmond KLEIN (1999-2007) statt. Diese alte Tradition soll auch unter Pfarrer Jeannot GILLEN (seit 2007) weitergeführt werden.